Actualités

2022  

« Magie Noire », Collection Polyphonie, volume 14, avec un texte original de Pierre Bergougnioux.
et des dessins et eau forte de Christian Lapie.
Photographie de Jean-Luc Meyssonnier de la série « Magie Noire ».
Editions du Bourdaric à Vallon Pont d’Arc.

 

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2021

Salon Page(s  Palais de la femme, rue de Charonne, Paris.
Présentation des livres d’artistes réalisés avec les Editions du Bourdaric à Vallon Pont d’Arc
Les 26, 27 et 28 novembre 2021

« Le mot présence est aussi du silence » avec Alexandre Hollan et le poète James Sacré.
Collection « polyphonie »  volume 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Lettre à ML » avec un poème de Charles Juliet
Collection « D’un jardin l’autre », volume 36

 

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Ferme de Bourlatier, Sagnes et Goudoulet, Ardèche.
Installation autour des photographies du « Pays d’en haut ».
du 10 juillet au 31 octobre 2021.

 

 

 

 

 

 

 

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2018
Galerie Clémence Boisanté, Montpellier (France)
Plis et repli
du 13 décembre 2018 au 13 janvier 2019
Avec Alexandre Hollan, Bou-Ge et Inhee Ma.

 

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Espace Envol, Fol Privas, Ardèche (France)
Revue ENVOL N°684  « L’Éternel et le changeant » suite…
du 22 octobre au 06 décembre 2018

 

 

 

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Le Gac ,  La chapelle Sainte-Marie, Annonay , Ardèche (France)
Autour d’Alexandre Hollan : L’éternel et le changeant »
du 6 juillet au 12 août 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir le communiqué de presse

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La fabrique de l’image à MEYSSE

 

QUINTA-ESSENTIA

Photographies de Jean-Luc MEYSSONNIER

Du 13 novembre 2015 au 12 mars 2016

Prolongation de l’exposition jusqu’à fin avril 2016

La Fabrique de l’image
2, rue de l’Oratoire
07400 Meysse

Ouverture du mercredi au samedi de 16h à 19h

Vernissage dimanche 22 novembre à partir de 11h Exposition dans le cadre du festival Présence(s) Photographie

Photographies de Jean-Luc Meyssonnier, réalisées de décembre 2011 à avril 2015, sur le chantier de l’espace de reconstitution de la grotte Chauvet.

Il y a des choses dans une vie que vous seul verrez, que vous seul entendrez. Si vous ne les racontez pas ou ne les écrivez pas, si vous ne faites pas une photo, ces choses ne seront ni vues ni entendues. 
Emmet Gowin

Le chantier de reconstitution de la grotte Chauvet (classée par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité en 2014), ne fut pas seulement un ensemble d’éléments matériels destiné au bâtiment mais une aventure humaine actuelle.

Il a également agi comme révélateur d’un vocabulaire plastique universel, créant inévitablement des connexions avec le monde artistique.
Tout travail de construction mêle des flux oscillants d’énergies à des transformations rapides des lieux. Il est tout à fait adapté à ma volonté de saisir l’impermanence du réel qui s’échappe et reste perdu à jamais, comme un rêve dont on se réveille.

Tel un microcosme éphémère ce grand chantier fut un lieu de rencontres imprévisibles, comme avec cet ouvrier dessinant sur les parois en béton, qui me procura l’étrange sensation d’être hors du temps tellement le geste de l’artiste avait quelque chose d’atemporel. Autre rencontre inattendue, cette petite chatte blanche errante, nourrie par les ouvriers, que j’ai saisie comme un sphinx veillant sur le chantier (nous avons fini par nous adopter mutuellement). Ce sont ces petites choses qui constituent une âme inédite et originale à cette aventure.

Mon désir est de partager les instants particuliers, souvent fugitifs, qui m’ont touchés : ce rai de lumière, cette ombre portée, ce trait rouge fait par la main de l’ouvrier et qui transfigure le contexte. Je savais que tout cela était éphémère, qu’il me fallait capter la sensation perçue. Et c’est au fil de mes errances, lorsque je réussissais à me libérer au mieux des conventions, que j’y parvenais, ayant alors le sentiment d’être au bon endroit, au bon moment, et que l’ordre des choses était parfait.

Ces sensations, ces énergies, ces connexions sont en quelque sorte l’essence invisible du chantier, la Quinta-Essentia.

Le fac-similé de la grotte ornée du pont d’arc, dite grotte Chauvet a été construit sur les hauteurs de Vallon Pont d’Arc. Conception Fabre-Speller architectes – Ateliers 3A Ollier – F.Neau – Scène – SYCPA